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Deux succès majeurs dans la cryogénie extrême pour la recherche scientifique

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  • Industrie

Les travaux de recherche sur la fusion, dans le cadre du projet ITER et de son projet annexe JT-60SA, visent à développer la maîtrise de cette nouvelle source d’énergie pour répondre au défi de l’augmentation des besoins énergétiques. Air Liquide fournira pour ces deux projets majeurs des systèmes de cryogénie extrême. Le montant total pour ces contrats de ventes d’équipements s’élèvera à plus de 100 millions d’euros.

Basé en France, près de Marseille, le projet ITER, prévoit la réalisation d’un réacteur expérimental destiné à démontrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion. Ce procédé génère peu de déchets et écarte tout risque d’emballement de la réaction nucléaire. Pour obtenir les champs électromagnétiques très puissants nécessaires au confinement de la fusion, il faut utiliser des aimants supraconducteurs qui ne fonctionnent qu’à une température extrêmement basse.

Air Liquide fournira pour ce projet le plus grand système de réfrigération centralisé jamais construit à ce jour. Ces équipements cryogéniques sont indispensables au maintien à une température de froid extrême des 10 000 tonnes d’aimants supraconducteurs du Tokamak. Cet instrument scientifique sophistiqué confine le plasma permettant d’atteindre les conditions nécessaires à la fusion contrôlée. Ce système de réfrigération en circuit fermé est basé sur les propriétés de l’hélium liquéfié qui a une température proche de la plus basse température possible : « le zéro absolu », 0 K soit - 273°C. Air Liquide installera, de fin 2015 à début 2017, trois réfrigérateurs d’une puissance globale de froid de 75kWà 4,5 K soit -269 °C.

Le projet JT-60SA, une infrastructure de type Tokamak basée à Naka au Japon, a pour objectif d’accompagner les activités de recherche sur la fusion du projet ITER en travaillant sur la capacité à contrôler et à maintenir le plasma pendant plusieurs heures. JT-60SA est piloté par l’Agence japonaise de l’énergie atomique (JAEA) en collaboration avec l’organisme français CEA. Pour ce projet, Air Liquide mettra en service en 2015, un système de réfrigération hélium destiné au refroidissement du Tokamak.

François Darchis, Directeur de la Société et membre du Comité Exécutif d’Air Liquide, a déclaré : 

« Nous remercions ITER Organisation et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives en France de leur confiance pour ces deux projets ambitieux. Après le LHC du CERN et Kstar en Corée, ces projets démontrent une nouvelle fois notre capacité à répondre à des défis scientifiques majeurs en fournissant des dispositifs de très haute technologie. Air Liquide participe ainsi aux grands projets scientifiques internationaux qui dessinent notre futur et contribue au développement des solutions énergétiques de demain.»

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