200e vol réussi pour Ariane
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Le 16 février, à Kourou (Guyane française), le lanceur Ariane a célébré son 200e vol. Une étape hautement symbolique pour Air Liquide, partenaire historique du programme spatial européen.
C’est avec succès qu’Ariane 5 a décollé ce mercredi 16 février, depuis Kourou, avec pour objectif de mettre en orbite le deuxième véhicule cargo de l’Agence spatiale européenne, l’ATV (automated transfer vehicule) "Johannes Kepler". Celui-ci ira s’arrimer à la station spatiale internationale afin de la ravitailler en carburant, pièces de rechange, nourriture et équipements scientifiques.
Depuis la création d'Eurospace en 1961, Air Liquide accompagne l'Europe dans la conquête spatiale, en apportant ses compétences et son expertise dans la cryogénie (science des très basses températures). C’est au sein de la Division des Techniques Avancées et de Cryospace (GIE EADS/AIR LIQUIDE) que sont conçus et réalisés les réservoirs cryogéniques pour le lanceur Ariane 5, ainsi que les équipements cryotechniques associés. Air Liquide produit les gaz de propulsion et les infrastructures cryogéniques de lancement pour différents pas de tir : Kourou, (Guyane française), Tanegashima (Japon), Merritt Island - Cape Canaveral (Etats-Unis)
Du premier tir d’Ariane 1 en 1979 jusqu'à ce 200elancement d'Ariane 5, la collaboration d’Air Liquide dans le programme spatial européen ne s'est jamais démentie.
Aux côtés de ses partenaires, Air Liquide va toujours plus loin dans l’odyssée de l’espace, et s’inscrit au cœur des grands projets de demain. Le Groupe, en collaboration avec Astrium, participera au développement du futur réservoir de l’étage supérieur cryogénique d’Ariane 5 ME, et est également un acteur majeur du projet HX commandité par le Cnes et destiné à préparer la prochaine génération de lanceur européen.
Focus Dans le domaine de la cryogénie orbitale, les techniques cryogéniques développées par Air Liquide permettent de répondre à un large éventail de besoins destinés aux grands projets spatiaux mondiaux : conservation des échantillons prélevés dans l’espace avec Melfi, observation du rayonnement thermique de l’univers dans une vaste gamme de longueur d’ondes (dont l’infrarouge) avec les satellites Planck et Herschel et enfin le refroidissement de détecteurs infra-rouges et d’électroniques de télécommunication au moyen de refroidisseurs « Stirling » et « Tubes à gaz pulsé ». |